22 juin 2010

Pan!

A la vue d'une beauté
j'écris ces mots funestes
car mon cœur délaissé
ne garde plus qu'un reste

de ce jour malheureux
qui hanta ma vie
et qui rendit joyeux
l'effet de sodomie

je ne puis oublié
cette tendre déesse
qui me fit voyager
de son cœur à ses fesses.

Je me rappelle encore
ce triste après-midi
où par un désaccord
j'ai du quitter son lit.

J'aspire à la revoir
de nuit comme de jour
que je puisse savoir
où partit son amour.

Elle qui m'aimait tant!
Avec des mots avec des gestes
et qui m'a dit pourtant
qu'à ses yeux j'étais un leste.

Je ne peux comprendre à ce jour
pourquoi m'a-t-elle accusé
d'avoir brisé pour toujours
ses sentiments désabusés.

Je pensais la rendre libre
la sauver d'un triste avenir
lorsqu'elle sortit son gros calibre
avec ces mots:"Faut en finir!"

Égoïste que je suis
je me protégeai de l'arme.
Mais c'est elle qui partit
sans verser une larme.

Depuis ce moment d'adieux
je broie du noir à chaque fille
dont je pressens dans ses yeux
une profonde lueur qui brille.

Je m'en excuse par avance
de gâcher les festivités.
Je vous laisse à vos danses.
Je dois désormais vous quitter.

Un dernier mot pourtant
pour ainsi clore ce chapitre.
Je vous reverrai dans longtemps.
Je pars, adieu, le titre!

Histoire:
Le premier poème que j'ai écris dans un style
assez funeste, une liste relativement longue
s'en suivit. Je posterai ce que j'ai conservé.

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