22 juin 2010

En solitaire à deux



Dans l'éternité passagère
D'un couché de soleil
Un homme parcourt la plaine
Errant seul à la dérive
Des vents lointains de sa mère patrie
Pas âme qui vive sur son chemin
Seul le bruit de ses pas
Caressant l'herbe sèche de cette fin d'été
Lui rappelaient qu'il avançait encore et toujours
Dans ce territoire vague et infini
Ce néant vert le guidait, l'escortait, le suivait
Parti depuis deux jours des bras
De sa compagne qui pleurait son départ
Une étrange sensation l'envahissait,
L'oppressait, l'inondait de questions sans réponses
Mais la solitude n'était pas son soucis premier,
Ses préoccupations s'orientaient davantage sur le
Bien-être de sa femme
Qu'il n'appellerait plus jamais sienne.
Comment aurait-il pu la consoler à ce moment
fatidique qui les sépara définitivement?
Dans ses moments de lucidité, il se consacrait
Au présent sans pouvoir envisager l'avenir
Quel qu'il puisse être
Car maintenant en solitaire, il naviguait avec
Pour seule compagnie cet océan de verdure.

Histoire:
J'ai écris ce poème deux jours après que mon ex
me quitte. Il a été retravaillé de nombreuses fois
et pourtant je pense pouvoir encore l'améliorer.
A noter que c'est le seul poème en prose que j'ai écrit.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

y a des fautes et je ne suis pas particulièrement fan

Mat a dit…

Fautes corrigées, pour le style... chacun son truc